Première défaite pour les troyens en 2008. Face à Bastia, l'Estac n'a pas trouvé les solutions nécessaires pour revenir au score. Menés très rapidement sur un but de Licata (5'), les hommes de Denis Troch ne se sont procurés que trop peu d'occasion pour faire chavirer les corses.
Les troyens ont subi ce vendredi soir leur première défaite de l'année 2008, face à une équipe corse qui a sû parfaitement maîtriser son sujet pour repartir avec les troyens. L'Estac revient de son plus lointain déplaçement sans aucun point, mais surtout avec une obligation de résultat face à Chateauroux si on veut éviter de voir arriver des mauvaises surprises.
Dans ce match, la mauvaise surprise est bastiaise. Mais les troyens furent prévenus. En effet, après trois minutes de jeu seulement, Licata transmet à Pentecôte qui voit Merville intervenir dans ses pieds, après avoir effectué le grand pont sur Enza. Ce n'était que partie remise car deux minutes plus tard, c'est Licata qui sortait le grand jeu. Il contrôlait de la poitrine un bon ballon de Cahuzac, et frappait aux vingt mètres. (1-0, 6') Merville ne pouvait rien et était battu pour la seconde fois seulement en 2008. Car ensuite, l'ancien amiénois effectua une rencontre pleine, avec de nombreuses parades face aux offensives corses.
L'Estac tente alors de réagir et profite d'une bonne période, et grâce à une erreur de Gomez, se procure une belle occasion. Sa passe latérale est ratée, et tandis que Noro va reprendre, une faute est commise par le bastiais. Danic est au coup franc, mais le mur contre la balle. Les troyens ont même eu de la chance quand M. Falcone refuse un but à Bastia. (25') Le buteur, Cahuzac ayant en effet commis une faute sur un défenseur troyen. Piqués au pif, l'Estac réagissait timidement mais pas assez pour faire douter les bastiais.
La seconde période n'amènera rien de plus, si ce n'est, premièrement, une pluie de cartons. Adepte de l'exercice, M. Falcone ne fait pas de jaloux avec quatre cartons jaune de chaque côté. Mais cette seconde période voit aussi Danic toucher un poteau, à la suite d'une reprise d'une longue transversale de Gragnic. (49') La fin de match est à l'avantage des troyens, les corses laissant le jeu à leurs adversaires. Mais l'Estac fut incapable de réaliser le dernier geste face à une formation bastiaise bien en place et qui, poussée par son public, n'aurait pour rien au monde lâché cet avantage.
Pour les hommes de Denis Troch, c'est la fin d'une série de victoires. Mais perdre à Bastia n'a rien de honteux, surtout si l'Estac parvient à se redresser à Châteauroux.